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Incinération d’un défunt : du décès jusqu’à sa demeure éternelle

Les statistiques démontrent que l’incinération est un type de funérailles récent qui trouve de plus en plus d’adeptes. En 1989, elle représentait 1 % des obsèques. En 2016, ce taux augmente jusqu’à 35 %, puis 38 % en 2018. En France, on estime une progression allant jusqu’à 50 % des obsèques d’ici 2030. Le Luxembourg enregistre plus de 60 % des obsèques en 2018. Face à cette évolution ascendante de l’incinération, bon nombre de familles souhaitent se renseigner à propos de la crémation.

Les formalités du décès jusqu’à la crémation

Le délai légal à respecter entre le décès et la cérémonie de crémation se situe entre 24 heures et 6 jours après le décès. Pendant ce temps, il y a des formalités très urgentes à accomplir. Les premières démarches visent à obtenir l’autorisation d’incinérer. C’est la mairie du lieu de décès ou la mairie du dernier domicile du défunt qui le délivre. Les documents obligatoires sont :

  • L’acte de décès qui mentionne entre autres la date de naissance et de décès
  • La demande de crémation datée et signée par la personne qui s’occupe en premier des funérailles
  • Le certificat médical avec mention du décès.

Il y a des achats à faire avant la cérémonie. Pensez à choisir le cercueil adéquat. N’oubliez surtout pas l’urne funéraire et les divers articles mortuaires. Les vêtements du défunt doivent se composer uniquement de matières naturelles, conformément à la réglementation de la crémation. Lors de la mise en bière, on déposera une pièce résistante aux températures élevées avec numéro d’enregistrement dans le cercueil.

Lorsque tout est prêt, le convoi funéraire rejoint le crématorium. À l’arrivée, le maître de cérémonie recommandé par les pompes funèbres http://calmes.eu/ accueille les proches et l’entourage du disparu. Il les conduit vers une salle dédiée. C’est à cet endroit que l’assistance va rendre hommage au défunt. Le moment de recueillement observera des instants de silence. Il y aura des textes à lire sur fond de musique, la visualisation de photos, de diaporamas ou de films, etc.

Vient alors la mise à la flamme. L’opération dure entre 1 h 30 et 2 h en fonction de la corpulence du défunt.

De la crémation jusqu’au lieu de repos du corps

Le processus de crémation comprend la pulvérisation des restes du défunt, notamment les débris d’os. Le but est de réduire en cendres le corps entier. À la fin de l’opération, on récupère la pièce réfractaire aux hautes températures qu’on a déposée dans le cercueil. Cette pièce fait en effet office d’attestation de l’identité du disparu. On recueille la poudre dans un cendrier. On scelle ce dernier avant de le placer dans l’urne cinéraire. La famille en deuil va récupérer l’urne avec le certificat d’incinération. Elle procèdera ensuite à la dispersion des cendres ou à leur inhumation. Le dépôt de l’urne dans la niche d’un columbarium est aussi une autre option courante. Le défunt peut, de son vivant, avoir précisé à sa famille la destination des cendres. On agira alors selon ses volontés.

Les pompes funèbres peuvent s’occuper de l’organisation des obsèques du début jusqu’à la fin. Elles veillent à respecter la politique de confidentialité qui régit leur profession.

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